Comœdia de Christi resurrectione - Argument

Prélude : des pleureuses s’affligent de la mort du Christ, tandis que les sentinelles montent la garde devant le tombeau. Le diable, à peine visible, est assis sur la dalle funéraire à l’arrière-scène. Les soldats évoquent la destinée de « l’homme particulier » qui git dans le tombeau et qui a prédit sa résurrection dans trois jours.

Peu à peu, le diable s’immisce dans la conversation à l’insu des soldats qui ignorent s’il s’agit d’un « fou » ou d’un membre de la famille. Il parvient à endormir les soldats et prononce une formule magique pour sceller le tombeau. Les soldats sont remplacés par d’autres.
De nouveau, la sentinelle évoque la mystérieuse existence du prophète et du thaumaturge juif dont ils gardent le tombeau. Ils commencent à jouer aux cartes avec le diable qui remporte la dernière partie. A cet instant, le tonnerre gronde et la terre tremble : le tombeau s’ouvre.

Des voix de garçons entonnent « le Christ est ressuscité ».
tandis que le diable vaincu déverse un flot d’insultes et se mutile. Le chœur des anges jubile.[1]

 

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[1] nach Werner Thomas in: Pipers Enzyklopädie des Musiktheaters, Band 4, München 1991, S.581 ff.
Photo: BR  Scène de à la télévision